1. |
Saphir
04:01
|
|||
L'herbe a poussé sur le champ de tir
Tes yeux se sont remis à verdir
La chaleur m'empêche de dormir
Il y a longtemps que j’ai pas dû sortir
A la télé un martyr
essaie de me divertir
L'herbe a poussé sur le champ de tir
Tes yeux se sont remis à verdir
Je t’aime comme je respire
J’ai pas le cran de te le dire
J’ai envie qu’on se tire
J’ai la flemme de sortir
Sur ton ventre brille un saphir
Pourrais-tu te dévêtir ?
L'herbe a poussé sur le champ de tir
Tes yeux se sont remis à verdir
Je t’aime comme je respire
J’ai pas le cran de te le dire
Sur ton dos, je ferai revenir
Des larmes de plaisir
Il fait pas beau, il fait pire
Pourrais-tu te dévêtir ?
L'herbe a poussé sur le champ de tir
Tes yeux se sont remis à verdir
Tu crois encore en l’avenir
Et moi je ne crois qu’en mes délires
|
||||
2. |
Le Châtelain
04:21
|
|||
Peu après l’entrée
Tu dois
Traverser l’allée
Tout droit
Un sentier
En sous-bois
C’est moi
Un fox-terrier
Aboie
M’obéit à l’œil et
Au doigt
Si bien dressé
Mais pas
Autant que toi
Ici, je suis le roi
Ici, je suis ton roi
Sous un chandelier
24 carats
J’ai déposé
Un drap
Je te coucherai là
Sans un mot mais
Des bas
Je te veux couchée
C’est ça
Debout, couchée
Tu vois
Ce n’est pas
Si compliqué
Que ça
Ici, je suis le roi
Ici, je suis ton roi
Les yeux bandés
De soie
Agenouillée
Tu attendras
Mes décrets
Ma loi, ma voix
Des valets en livrée
Viendront là
Te laver
Raviver
L’incarnat
De ton défait
Minois
Moi et mes invités
Parfois
Nous assiérons près
De toi
Pour admirer
Le marbre bleu
De tes bras
Ici, je suis le roi
Ici, je suis ton roi
|
||||
3. |
Ma Ville
04:08
|
|||
Ma ville est une forêt
De rue en rue elle m’attire
Elle me perd dans son coeur
Je n’en sors jamais
D’heure en heure je contemple
Ses changements de couleur
Ma ville est une mer
Inondée par la foule
Noyée dans le fracas
J’y vogue en solitaire
Les yeux sur l’horizon
Tout au bout de ses toits
Je la connais trop bien
Elle me connaît par cœur
De la nuit au matin
Elle seule calme mes peurs
Elle m’entraîne au loin
Elle m’emmène ailleurs
J’entends le vent, écoute bien
Derrière le bruit des moteurs
Ma ville est une île
Chaque jour j’y échoue
J’y refais naufrage
La vie y est hostile
Mais plus je m’y enfonce
Moins je cherche le rivage
Je la connais trop bien
Elle me connaît par cœur
De la nuit au matin
Elle seule calme mes peurs
Elle m’entraîne au loin
Elle m’emmène ailleurs
J’entends le vent, écoute bien
Derrière le bruit des moteurs
|
||||
4. |
Couchée Dehors
03:25
|
|||
ls courent dans tes yeux les passants
Tu les vois monter tu les sens
La nuit quand ils cherchent un passe-temps
Tu comptes les cris les masses et les heures
Les fantômes qu’on tasse et la peur
La nuit les voix masquent les meutes
Et les torses massifs que tu heurtes
Couchée dehors
La foule en toi dort
Couchée dehors
Le mâle en toi est mort
Ils disent à toi petite ouvre tes mains,
Qu’elles soient prêtes à cueillir
Demain
La foule en toi veut revenir
Ils disent tu nous reviens, tu nous reviens
Mais combien sont-ils, ô combien
Dans leurs vestes laquées, combien ?
Couchée dehors
La foule en toi dort
Couché dehors
Le mâle en toi est mort
Combien sont-ils
A voler tes arômes à la file
Combien font-ils combien
Sous l’abat-jour sans teint
Tu es la fille qu’on recolle
La môme en croix qu’on affole
A dire maman à dire putain
Mais leur sang en rigole
Et tu sens tu entends
Leur visage et leur chant
Couchée dehors
La foule en toi dort
Couché dehors
Le mâle en toi est mort
|
||||
5. |
Danse Sur Le Monde
05:20
|
|||
Ce soir je m’électrise
Ce soir je t’incendie
Plus je m’épuise
Et moins je réfléchis
Ce soir, j’oublie tout
Rends-moi un peu plus saoul
Et j’oublierai, j’oublierai
Que je ne t’ai jamais oubliée
Danse sur le monde
Say « yeah! »
Danse sur le monde
say « yeah! »
Brûlons, brûlons, brûlons, brûlons
Brûlez, brûlez, brûlez
Ce soir je m’atomise
Ce soir je t’irradie
Et, si l’on se brise
Tant pis
Ce soir je m’enfuis
Je finis tous les verres
Je veux mourir à l’infini
Vieillir à l’envers
Danse sur le monde
Say « yeah! »
Danse sur le monde
Say « yeah! »
Brûlons, brûlons, brûlons, brûlons
Brûlez, brûlez, brûlez
|
||||
6. |
C'est Déjà La Fin
03:47
|
|||
Pourquoi sommes-nous si bêtes
A vouloir danser encore quand c’est la fin de la fête
Pourquoi toutes ces larmes
Alors qu’on sait bien qu’un jour chacun doit rendre les armes
Il faudra bien quitter la scène
Céder la place, passer les rênes
Il faudra bien que tout s’éteigne
On le sait bien, pourtant
Le jour venu on poussera tous cette petite rengaine
C’est déjà la fin
Le bout du chemin
C’est déjà la fin
On éteint, on éteint
C’est déjà la fin
Le jour sans lendemain
C’est déjà la fin
C’était bien, c’était bien
Tout est passé si vite
Est-ce qu’au moins on aura pris le temps d’apprécier la visite
L’issue était écrite
Est-ce qu’au moins on a eu toute la joie qu’on mérite
On voudrait encore faire le malin
Partir au large, prendre un train
A la fenêtre main dans la main
Attendre le soleil du matin
Mais la nuit tombe
Et nous emporte au loin
C’est déjà la fin
Le bout du chemin
C’est déjà la fin
On éteint, on éteint
C’est déjà la fin
Le jour sans lendemain
C’est déjà la fin
C’était bien, c’était bien
|
Volume Saint Maur Des Fossés, France
Volume, c’est quatre types qui s’agitent dans une forêt électrique. C’est du power rock en français et à trompette, qui parle d'amour, de sexe, de liberté et du temps qui passe. C'est concocté avec soin dans un grenier de Saint-Maur-des-Fossés (94), dont il fait bon sortir parfois pour de vigoureux concerts. ... more
Streaming and Download help
If you like Volume, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp